A l'occasion du SPI Ouest France, Soregor reconduit son partenariat avec la navigatrice Isabelle Joschke
500 bateaux et 3000 marins sont attendus pour cette 36e édition du Spi Ouest-France Intermarché au coeur de la baie de Quiberon. En 2013, 435 bateaux avaient participé à cette course, connue pour être le plus grand rassemblement de monocoques habitables en Europe. Sa particularité ? Elle conjugue régatiers amateurs et grands professionnels de la voile.
Au travers de cette course, le Groupe Soregor, 12ème cabinet d’expertise comptable en France, reconduit le partenariat initié à l’occasion du 9ème Tour de Bretagne avec la navigatrice professionnelle Isabelle Joschke, en 2013.
« Nous sommes particulièrement sensibles aux valeurs chères à Isabelle : l’entrepreneuriat, l’accompagnement de différents projets et l’attention portée aux équipes notamment. Nous souhaitons lui renouveler notre soutien en nous engageant aux côtés de son équipage exclusivement féminin », confie Claude Villain, PDG du Groupe Soregor.
Ainsi Isabelle Joschke, skipper/barreuse, Sigrid Longeau, tacticienne, Valérie Tisseraud, régleuse/ embarqueuse, Elise Bakhoum, équipière d’avant et Isabelle Magois, deuxième équipière d’avant, courront aux couleurs du bateau Soregor. Il s’agira du seul équipage 100 % féminin dans la catégorie Mach 6,5. Amies au-delà des mers, elles se connaissent très bien et ont déjà navigué ensemble en 2013 sur le Grand Prix de l’Ecole Navale, l'Open Mach Race d’Arcachon et l’Atlantique Le Télégramme. Et si chacune connaît déjà bien le rôle qu’elle aura à jouer dans cet équipage, aucune ne conçoit la performance sportive au détriment de la cohésion de l’équipage, leur ligne de conduite depuis le début.
Par ailleurs, prendre part à cette régate en ce week-end de Pâques, c’est aussi saisir l’opportunité, pour ces navigatrices, de rappeler que les femmes ont toutes leurs chances, même dans des disciplines souvent considérées comme réservées aux hommes, telles que la voile.
« Pour la petite histoire, lorsque nous sommes arrivées l’an passé sur cette même course, entre filles, et que l’on nous a prêté un bateau pour régater, nos concurrents ne nous ont pas tout de suite prises au sérieux. Ils craignaient pour notre condition physique et morale compte tenu des exigences de l’épreuve. Leur discours a finalement complètement changé à la fin de la course. C’est là notre objectif à long terme : changer les mentalités et normaliser la mixité dans les équipages. Messieurs, invitez des femmes à bord de votre bateau ! », s’exclame Isabelle Joschke.
Retrouvez le parcours de ces femmes « du large » en cliquant ici.